Dans notre analyse, il est important de faire la distinction entre croire et savoir: Croire a le plus souvent le sens d’avoir une opinion. La croyance peut recevoir une valeur positive et négative: en tant qu’opinion incertaine, croire est une faiblesse au regard du savoir qui implique un effort rationnel mais en tant qu’acte de foi, croire est une force puisque la conviction Enfin c'est le paradoxe de cette opinion que de vouloir discréditer la croyance en commençant par accréditer l'autorité d'une opinion couramment admise selon laquelle ce serait «une faiblesse» de croire», ce qui revient à reconnaître que chacun accrédite la parole d'autrui, y compris sous la forme anonyme et peu recommandable du on Estimated Reading Time: 7 mins Jan 06, · De ce point de vue, indéniablement, c'est une faiblesse que de croire. C’est la paresse intellectuelle qui favorise le conformisme des idées reçues, ce conformisme que nous n’osons pas mettre en cause parce que nous nous comportons soit en poltrons –par ce que nous n’osons pas penser par nous-même -ou en perroquet de l’opinion – parce que nous prenons l’habitude de répéter ce qui se dit
est ce faiblesse que de croire?
Mais au-delà de cette diversité et polymorphie de la croyance, y- a t-il des signes symptomatiques récurrents? Cependant, dissertation est ce faiblesse que de croire, dissertation est ce faiblesse que de croire ne se rend pas compte en général que cette assertion : « Le jour succède à la nuit » est une croyance et pas simplement un lien logique irréfutable.
Mais comme le montre la culture aztèque avec le serpent à plumes qui avale le soleil! Deuxième particularité : La force des croyances peut être extrême.
Et les croyances à force de répétition, deviennent quasiment indubitables. La certitude comme celle liée au lever du soleil, finit par être même quasiment animale, tellement elle est automatique! La répétition permet à la croyance de former une barrière contre le doute. Troisième particularité: La croyance est une nécessité vitale et ne concerne pas que la sphère religieuse. La croyance équivaut derrière certaines propositions à « je sais que ». Il ne faut pas pour vivre posément aller « au-delà de tout doute raisonnable » comme disait Wittgenstein.
Autrement dit, un doute qui dissertation est ce faiblesse que de croire tout en doute ne serait plus un doute, mais une folie! De même, « les objets dont on enseigne les noms aux enfants en leur expliquant de façon monstrative » existent » dit Wittgenstein. Par exemple, comment prouver que la croyance en la réincarnation est vraie?! Or, dissertation est ce faiblesse que de croire, ce qui vient étayer ce genre de croyance sont en général des témoignages peu fiables.
Troisième remarque : Les croyances religieuses ne sont pas les seules à être exclusives et virulentes, dissertation est ce faiblesse que de croire, tout peuple dans son inconscient collectif a des croyances. Ainsi Gustave le Bon dans Psychologie des Foules déclare: « Les grandes croyances générales sont en nombre fort restreint. Leur formation et leur disparition constitue pour chaque race historique les points culminants de son histoire.
Elles sont la vraie charpente des civilisations ». Souvent le changement des croyances demande des mouvements violents : « Les révolutions qui commencent sont en réalité des croyances qui finissent ».
Tibère, Gengis Khan furent des tyrans redoutables sans doute, mais du fond de leur tombeau, Moïse, Bouddha, Jésus,Mahomet, Luther ont exercé sur les âmes un despotisme bien autrement profond. Une conspiration abattra un tyran, mais que peut-elle sur une croyance bien établie?! Les croyances générales sont les supports indispensables de toute civilisation, ce sont elles qui impriment une orientation aux idées, et ce sont elles peuvent inspirer la foi et créer le devoir. Les croyances qui se délitent entraînent immanquablement la décadence de la civilisation qui la constituent: « Le culte fanatique de Rome fut la croyance qui rendit les romains maîtres du monde.
Cette croyance morte, Rome dut périr » remarque Gustave le Bon. Ne sommes-nous pas rentrés dans un cycle de décadence inéluctable faute de nouvelles croyances? Nul ne le sait encore …. Il ne sert donc à rien de blâmer ou de se moquer des personnes dépourvues de croyance en soi. Les carences affectives durant la prime enfance affectent gravement les sujets infortunés dans leur confiance en eux-mêmes. La croyance en soi-même est indispensable pour réussir dans la vie.
La croyance nous donne la foi en la vie et en nous-même. La croyance, en effet, devient foi quand la croyance se fait volontaire et idéaliste. Entrez votre commentaire Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux commentaires. Avertissez-moi par e-mail des nouveaux articles. Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.
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Tutophilo#2 - Comprendre un sujet de dissertation
, time: 6:52Est-ce faiblesse que de croire ? - publié le 04/04/
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